Source : Journal Le Peuple
Le Centre d’exploration en science et technologie sera bel et bien implanté dans le parc des Chutes-de-la-Chaudière sans autre forme de consultation. Ainsi en a décidé majoritairement le conseil de municipal de Lévis lors de la dernière séance ordinaire. Trois conseillers ont voté contre jugeant cette décision inacceptable.
Le conseil municipal a décidé deux choses dans ce dossier. D’abord de soumettre à la consultation publique le plan directeur d’aménagement et de développement du parc des Chutes-de-la-Chaudière et d’autre part d’accepter l’implantation et l’intégration du projet de la Boîte à science dans le parc tel que le prévoit le plan directeur.
L’acceptation du projet a suscité la désapprobation d’Alain Lemaire, conseiller du PCC. Ce dernier considère que la Boîte à science a imposé le site d’implantation à la Ville de Lévis et qu’il est inacceptable de procéder à l’implantation d’un bâtiment de grand gabarit dans le parc sans consulter la population. « On va détruire une partie du parc », a lancé M. Lemaire.
La mairesse a admis sans détour qu’il était vrai que Lévis n’avait pas décidé du lieu d’implantation. « La Ville a pris la balle au bond, a expliqué Mme Roy Marinelli, compte tenu de l’importance du projet ». Cette dernière a également souligné que la firme de consultants mandatée dans ce projet avait mené des consultations auprès des citoyens.
Plusieurs sont en désaccord
La conseillère indépendante, Nicole Larouche, qui a aussi voté contre l’acception du projet, n’a pas manqué de souligner que plusieurs intervenants du milieu avaient manifesté leur désaccord quant au lieu d’implantation. Tous s’entendent pour dire qu’il s’agit d’un beau projet, mais plusieurs auraient préféré qu’il se réalise hors du parc.
Les dés sont toutefois jetés et le projet va donc voir le jour sur le site prévu. Rappelons cependant, comme certains conseillers l’ont fait, que le secteur choisi est le moins attrayant du parc et qu’il est très peu fréquenté par le public si ce n’est que par quelques gais lurons.
Article de Pierre Duquet Reproduit avec autorisation.